On nous parle du prince charmant
Du grand Amour, le vrai, le puissant
On voit les couples heureux s'en pâmer
Comme s'ils vivaient un conte de fée
Ils viennent d'une autre dimension
D'un film à la télévision
Le rêve qu'ils vivent n'est pas réalité
Ils ne font que se leurrer
Moi je ne connais ni le grand ni le vaillant
Je connais juste l'arrogant
L'égoïste accomplis, le sûr de lui
Mais surtout le magnifique abruti
Pour lui je n'existe pas
Comme une vitre qu'on ne voit pas
La musique de mon cœur est lente et rythmée
Je suis en colère et déprimée
Je sens les larmes s'entasser
Tandis que je tente de les refouler
Au plus profond de mon âme les repousser
Je veux ne jamais plus y penser